Encore une illustration au crayon, commencée en
juin, puis retravaillée en août.
Depuis quelques années, j'ai pris pour habitude
d'encrer pratiquement tout ce que je fais, un principe qui me permet
d'exercer cette technique au maximum et ainsi de conserver une bonne
maîtrise dans mon encrage, une chose vitale dans ce travail.
En effet, un crayonné, aussi parfait qu'il soit, n'a plus aucune
valeur s'il est terni par un mauvais encrage, c'est pourquoi une
pratique régulière est très importante.
Dans cette optique de tout encrer, le crayonné
devient alors une esquisse brouillonne de l'idée, et c'est
l'encrage, lui seul, qui révèle par son trait le dessin sous sa
vraie forme, une étape que j'appelle le "tracé véritable".
Sauf que parfois, il m'arrive de préciser ce tracé
véritable avant l'étape de l'encrage.
C'est le cas de cette illustration, et des trois
dernières postées. Quand ce genre de chose arrive, si j'ai le
choix, je préfère finaliser au crayon, car encrer un travail trop
précis relève plus de la modification que de la mise au propre, et
si la personnalité du dessin est déjà présente, et qu'il se suffit
à lui-même, l'encrage n'a plus grand intérêt.
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